mercredi 23 décembre 2020

À LYON, LE MASSACRE SOCIAL EN MARCHE

 Aux plans sociaux prévus avant la crise comme celui de General Electric, s’ajoutent les autres. Dans la région lyonnaise, ce sont déjà une quinzaine de plans sociaux qui ont été annoncés... Pourtant depuis le début de la crise, ce sont 31 milliards d'euros de chômage partiel, 120 milliards de prêt garanti et 76 milliards de report d’impôts et de cotisations qui ont été déboursés par l’État. Encore faut-il que ces aides garantissent l’emploi et non les bénéfices de certaines entreprises.

 

à voir sur Le Média

 

À LYON, LE MASSACRE SOCIAL EN MARCHE


dimanche 22 novembre 2020

Banquer et les lycéens : dialogue social et corruption

 Avenir lycéen, un syndicat modèle modelé pour Blanquer

Article paru dans Libération

Par Marie Piquemal et Charles Delouche Bertolasi — 20 novembre 2020 à 20:36

Après les révélations de «Mediapart» sur des dérives financières, «Libération» a interrogé d’anciens adhérents de l’organisation lycéenne. Ils décrivent comment la structure, officiellement apolitique, a été créée fin 2018 et pilotée depuis la Rue de Grenelle pour servir les intérêts du ministère et contrecarrer la mobilisation contre la réforme du bac.

Ces derniers jours, sa rancœur a atteint un nouveau palier. Un mélange d’aigreur, de colère et de désillusion. «C’est dégueulasse. On nous a utilisés, brossés dans le sens du poil en nous filant plein d’argent. Sans contrôle, encadrement, ni rien. Et aujourd’hui, des mineurs sont suspectés de détournement de fonds. Cette histoire est folle.» Clairanne Dufour, l’une des fondatrices d’Avenir lycéen, une organisation lycéenne peu connue qui revendique 400 adhérents, avait pourtant fait un long travail sur elle-même, pour couper, s’éloigner de tout ça. Plusieurs de ses camarades de l’époque ont fait de même, «dégoûtés de voir comment les choses se passent en vrai». Avec cette douloureuse prise de conscience, «quand tu mesures que tu as été instrumentalisé». Les récentes révélations de Mediapart les ont tous fait replonger. La semaine dernière, le site d’investigation démontrait, relevés bancaires à l’appui, la façon dont cette structure, officiellement apolitique, a touché 65 000 euros de subventions publiques du ministère en 2019 pour organiser un congrès qui n’a jamais eu lieu, préférant flamber l’argent en bouteilles de champagne, chambres d’hôtel à 300 euros et autres régalades… Le cabinet du ministre, alerté cet été selon le site, a laissé faire, en leur accordant même 30 000 euros supplémentaires pour 2020.

mercredi 11 novembre 2020

Ils préparent la 2e vague : Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés

 

Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés

Sur Basta Mag, par

Gouvernement et autorités sanitaires continuent de fermer des centaines de lits dans les hôpitaux, malgré la pandémie. Voici la carte des suppressions de lits à venir que nous publions en exclusivité.

On aurait pu penser qu’avec la première vague du Covid qui a déferlé au printemps, les autorités sanitaires, les Agences régionales de santé (ARS), les directions des hôpitaux auraient remis en question la politique de suppression de lits d’hôpitaux qui prime depuis des années. Il n’en est rien. Au moins treize hôpitaux vont continuer de perdre des places d’hospitalisation.

En septembre 2020, la direction du CHU de Besançon a annoncé la suppression d’un service entier de soins de suite et de réadaptation, soit 28 places d’hospitalisation en moins [1]. À l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen, il a été annoncé début octobre qu’au moins 80 lits seraient supprimés d’ici à 2022 « soit 20 % de la capacité d’hospitalisation », relève l’Union syndicale de la psychiatrie. C’est là, au Rouvray, que des soignants avaient fait une grève de la faim de deux semaines en 2018 pour demander des moyens afin de prendre en charge les patients. Ils avaient obtenu la promesse de créations de postes et de deux nouvelles unités. Ces engagements n’ont pas été tenus (lire notre article).

À l’hôpital psychiatrique du Vinatier, à Lyon, 75 places d’hospitalisation auront fermé en 2020 d’ici fin décembre, nous indique la CGT de l’hôpital. Pendant la première vague du Covid, trois unités hospitalisation pour adulte avaient été fermées, officiellement pour libérer du personnel, certains services en manquaient à cause de l’épidémie. Cela devait à l’origine être provisoire. Mais il est déjà clair que l’une de ces unités ne rouvrira jamais. Une autre doit rouvrir en décembre, la troisième est en suspens. En plus du Covid, le Vinatier fait les frais d’un plan d’économies décidé en 2018. Celui-ci prévoit la fermeture des unités d’hospitalisation de longue durée. 75 fermetures de lits sont planifiées dans ce cadre, dont 25 dès décembre. Les patients qui vivaient dans cette unité doivent partir dans des foyers médico-sociaux ou en Ehpad, si des places sont disponibles.

dimanche 4 octobre 2020

« Derrière la réforme des concours de recrutement, une volonté de reprise en main du corps professoral »

La "réforme" du recrutement est un élément essentiel de la casse du métier et du statut

 *     *     *

Un collectif d’une cinquantaine de membres du jury du capes de philosophie s’indigne
d’un projet de modification du recrutement des professeurs, qui prévoit de substituer à l’un des deux oraux d’admission un entretien de « motivation » évalué par un jury extérieur. 

(Tribune publiée par Le Monde du 1er octobre 2020)

 

Grenelle des professeurs : l'"Agenda social" de Blanquer pour la mise en oeuvre de la casse du métier et du statut

 

-  Le 31 août Blanquer a annoncé un "Grenelle des professeurs" : le 15 septembre, il transmettait aux directions syndicales une "Proposition d'agenda pour la mise en œuvre de mesures en 2021 et la préparation d'une programmation pluriannuelle"

- Suite aux réunions bi-latérales auxquelles toutes les directions syndicales ont participé, il publiait un 2e agenda : "Agenda social pour la mise en œuvre de mesures en 2021 et la préparation d’une programmation pluriannuelle"

 Le libellé de ces agendas indique clairement les objectifs du gouvernement Macron : s'attaquer au statut et dénaturer le métier.

Les agendas ci-dessous :

lundi 31 août 2020

L'Education nationale sous le choc

 L’éducation nationale sous le choc

Par Rodrigo Arenas, co-président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE)

Tribune (publiée dans Libération, le

Depuis la crise sanitaire le secteur privé s’installe dans la grande maison républicaine de l’Éducation nationale. On assiste à une accélération de la vente à la découpe de l’école publique.

Tribune. Comme il y a les profiteurs de guerre, il y a les vautours du désastre. Dans son célèbre essai la Stratégie du choc, Naomi Klein décrit bien comment les catastrophes, naturelles ou humaines offrent toujours aux forces du marché de nouveaux territoires à conquérir. Certes, dans le sillage de la crise sanitaire, et de ses bouleversements sociaux et économiques, on a parlé d’un «retour de l’Etat». Mais quand l’Etat se met au service des intérêts privés, c’est le bien commun qui recule.

Dans le «monde d’après», l’Education nationale est un cas d’école. Depuis 2017, on pouvait déjà observer un renforcement très net des dispositions en faveur du secteur privé de l’enseignement, sous les auspices bienveillants et assumés du ministre lui-même. 

lundi 25 mai 2020



 Mardi 26 mai 2020 De 13h30 à 15h devant l’hôpital Édouard Herriot

Rassemblement Revendicatif Appel au Soutien des Usagers

Dé-confinons nos colères !

Pénurie de matériel, manque de lits, salaires de misère... La crise que nous traversons met en lumière l’état de délabrement de l’hôpital public et les conditions de travail dangereuses autant pour les patients que pour les agents de l’hôpital.
Vous nous avez soutenus depuis le début de la crise par vos nombreux dons et applaudissements à 20H. Aujourd’hui, nous avons besoin de vous et de votre soutien. Par ses réponses, le gouvernement a affiché son mépris, une nouvelle fois Primes (et encore, pas pour tous), médailles, défilé le 14 juillet pour « apprendre à marcher au pas », demande de dons de congés par d’autres salariés !!!
Toulouse, Paris, Lyon, Saint-Étienne, Nantes, Rennes, Tenon... Aux quatre coins de la France, la colère des hospitalier-e-s s’exprime et sort des services, avec le soutien de la population. Car la volonté du gouvernement : poursuivre la casse de l’hôpital public qui se fait à nos dépens avec comme point de mire, la destruction de la sécurité sociale !
Nous, agents hospitaliers d’HEH, avec le soutien de CGT, SUD et Collectif Inter-Urgences, demandons :
  • L’embauche de personnel
  • L’assurance de la réouverture des lits fermés durant la crise
  • L’arrêt total de la politique de fermeture de lits pour redonner à l’hôpital sa mission de service public
  • Tout le matériel nécessaire pour nous protéger et prendre en charge les patients
  • Le dépistage pour tous les personnels avec tests et sérologies
...................
CGT NEH - Ltj Collectif Inter-Urgences - SUD HEN

samedi 16 mai 2020

Les manifs redémarrent dans les hôpitaux


A Saint-Étienne
                                                                                                           
Environ 300 soignants se sont rassemblés pour dénoncer des réorganisations de services, des
fermetures de lits décidées en pleine crise sanitaire


https://twitter.com/CollectInterHop/status/1261337139968696322

Au Vinatier à Lyon
                                                                
8e jour de mobilisation, le  8 mai 2020
 Depuis le début de la crise sanitaire actuelle, 80 patients ont été renvoyés du Vinatier pour permettre l’organisation de l’établissement à l’accueil de patients Covid 19 avec une capacité de 50 lits. Et maintenant de nouvelles fermetures de lits et de services...
 
 https://fr-fr.facebook.com/cgtvinatier

dimanche 10 mai 2020

COVID 19 ET APRÈS La mobilisation pour la défense de l'Hôpital Public est plus que jamais d'actualité



Le Collectif Inter Hôpitaux (CIH) s’est constitué début septembre 2019 autour de quelques personnes (ces personnes constituent le « bureau » du CIH) et depuis cette date de nombreuses personnes l’ont rejoint : représentants des usagers, paramédicaux, personnels administratifs, internes, médecins titulaires, étudiants, etc…Le CIH est ouvert aux membres d’autres collectifs comme par exemple le collectif inter-urgences avec lequel le CIH discute étroitement depuis sa formation. Il est également ouvert aux membres d’organisations syndicales avec lesquelles le CIH est en contact permanent.  
Le but commun est la défense de l’hôpital public. 


https://www.collectif-inter-hopitaux.org/comm-press

Ci-dessous la prise de position du 3 mai 2019 du CIH


vendredi 1 mai 2020

Covid-19 Protocole du MEN pour la rentrée du 11 mai



Suite à l’annonce de Macron de réouverture des écoles à partir du 11 mai, le Ministère de l’Éducation nationale a publié un


PROTOCOLE SANITAIRE RÉOUVERTURE DES ÉCOLES MATERNELLES et ÉLÉMENTAIRE et un PROTOCOLE SANITAIRE SECOND DEGRÉ


"Le présent protocole sanitaire vise à préciser les modalités de réouverture des écoles après le confinement dans le respect de la doctrine sanitaire. Il est destiné aux Collectivités territoriales, aux services déconcentrés de l’État, aux directeurs ainsi qu’à l’ensemble des communautés scolaires."

Le gouvernement annonce trois principes : "Protéger, tester, isoler". 

Qu'en est-il en réalité ? 

vendredi 24 avril 2020

Nationalisation indispensable de FAMAR LYON afin de répondre aux besoins sanitaires



La société FAMAR LYON, basée à St Genis Laval, sous-traitante de l’industrie pharmaceutique employant un peu plus de 250 salariés, risque une fermeture si aucune reprise n’est présentée au Tribunal de Commerce.

C’est la seul usine à délivrer le marché français en NIVAQUINE (Chloroquine sulfate).  
L’usine est  aussi enregistrée par les autorités françaises pour fabriquer l’antibiotique à base d’Azithromycine, molécule utilisée en association avec l’Hydroxychloroquine par l’équipe du professeur Raoult, pour combattre le Covid-19.

Les pénuries de médicaments vont venir s’ajouter à celles des masques et des tests, si aucune réaction rapide n’est mise en place.

Signez la pétition(CGT FAMAR LYON / UL CGT OULLINS / UD CGT 69 / FNIC CGT 69)   https://nationalisationfamar.wesign.it/fr



Sur le site Émancipation Lyon 69
 Confinés mobilisés : des mesures pour l’hôpital public - Crise sanitaire : un « scandale d’État »


Discriminer la population selon l’âge : Un projet anti-démocratique, mortifère et imbécile… vite retiré… mais en partie seulement

vendredi 10 avril 2020

Loi "d'urgence sanitaire" - L'analyse de Richard Abauzit : BAS LES MASQUES ! (3)


BAS LES MASQUES ! (3)
MACRON n’a pas menti ! Le jour d’après ne sera pas le jour d’avant, ce sera pire.
· « Plus vite, plus fort » a-t-il asséné à Mulhouse pour crier son soutien aux gens de peu, à ceux qui n’étaient « rien » il y a peu, et célébrés comme « héros ». Oui, plus vite plus fort...dans la même direction : la rédaction des projets d’ordonnances est si limpide, pour une fois, urgence oblige sans doute, que l’objectif, l’unique, de ces ordonnances tient en un mot : « TRAVAILLEZ ! ».
 Le retour au XIXème siècle et à une économie de plantations, y est bien illustré par le sort réservé aux salariés agricoles. Ceux qui ont toujours été les derniers à bénéficier des conquis sociaux (les 40h de 1936 en 1974, le SMIG de 1950 en 1968...) et les premiers à étrenner les régressions (en 1981, par accord national étendu par le ministère de l’agriculture, un employeur pouvait imposer à un salarié agricole de travailler 12 h par jour pendant 12 jours consécutifs).
 Pour la production agricole et agro-alimentaire, l’article 6 du projet d’ordonnance permet aux employeurs d’imposer un travail de 12 heures par jour. Pour le repos quotidien, jusqu’ici au minimum de 11 heures, l’employeur pourra imposer un repos limité à 9 heures (par exemple, le salarié terminant son travail à 23h peut être tenu de reprendre à 8 heures). Et pour la semaine, l’employeur pourra l’obliger à travailler 48 heures par semaine, en moyenne, sur une période de...12 mois ! A perpétuité donc.
 La raison de la différence avec les autres salariés, qui vont se voir imposer également les 48h en moyenne, mais sur une période de 12 semaines, c’est d’une part que le rapport de forces dans l’agriculture est depuis longtemps proche de zéro et que les organisations patronales pensent qu’il n’y aura pas de difficultés à faire accepter ces conditions d’esclaves aux salariés appelés par centaines de milliers à venir remplacer les étrangers que le coronavirus va empêcher de venir en bénéficier.
                                 ---------------------------------------------------------
                                                 Revue de détail des contours du jour d’après le mois de mars 2020

Jusqu’au 31décembre 2020, pour l’instant,
 1/ Les employeurs pourront imposer une durée moyenne de travail de 48 h par semaine sur une période quelconque de douze semaines consécutives.  Pire pour l’agriculture et l’agro-alimentaire, les employeurs pourront imposer ces 48 h en moyenne sur toute l’année ! Le tout sous couvert de la « continuité de la vie sociale et économique » :

Loi d'urgence sanitaire - L'analyse de Richard Abauzit : BAS LES MASQUES (2)



BAS LES MASQUES (2)
Cette loi comporte une partie dite « sanitaire » mais qui a de lourdes conséquences sur le droit des salariés et plus largement sur les libertés fondamentales. L’autre partie dite « économique » permet de vérifier que le seul souci du gouvernement est que les travailleurs travaillent et que les (gros) employeurs profitent. Quoi qu’il en coûte. 

 Cette loi comporte une partie dite « sanitaire » mais qui a de lourdes conséquences sur le droit des salariés (notamment la grève et le droit de retrait) et plus largement sur les libertés fondamentales (circuler, manifester, se réunir). L’autre partie est dite « économique », elle permet de vérifier que le seul souci du gouvernement est que les travailleurs travaillent et que les (gros) employeurs profitent. Quoi qu’il en coûte.

                                                      Principaux points avec les extraits correspondants de la loi.

1/ Définition large et à discrétion (par décret simple, quand il veut et où il veut) du gouvernement pour le déclenchement de l’ « urgence sanitaire :
« Catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population » ; « L’état d’urgence sanitaire est déclaré par décret en conseil des ministres pris sur le rapport du ministre chargé de la santé » ; « Ce décret motivé détermine la ou les circonscriptions territoriales à l’intérieur desquelles il entre en vigueur et reçoit application ».  (articles L.3131-20 et 21 du code de la santé publique)

lundi 6 avril 2020

Face au refus du Conseil d'Etat de réquisitionner l'industrie : Appel à témoins

On manque de tout dans les hôpitaux...

Pour faire face à la pénurie, la direction générale de la santé autorise les hôpitaux à laver les surblouses à usage unique en respectant certaines consignes.

https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/05/la-dgs-recommande-t-elle-aux-soignants-de-reutiliser-les-blouses-a-usage-unique_1784237

Communiqué de presse Face au refus du Conseil d'État d'ordonner au Premier Ministre de réquisitionner l'industrie, la coalition (Collectif Inter-Hôpitaux, collectif Inter-Urgences...) lance un appel aux témoins et lanceurs d'alerte pour documenter la pénurie de matériels médicaux.

Flèche vers la droite
Envoyer sur temoignage.penuries.covid19@gmail.com

https://pbs.twimg.com/media/EUr8WcUWsAApWDh?format=jpg&name=medium

suite ci-après

jeudi 26 mars 2020

CRISE CORONAVIRUS : COMMUNIQUE FO, CGT, SUD, HÔPITAL ÉDOUARD HERRIOT

Émancipation Lyon69 fait connaître le Communiqué intersyndical (FO, CGT, SUD) des personnels de l'Hôpital Édouard Herriot (Lyon)


Signez la pétition 

Face à l'épidémie de coronavirus, nous soutenons leurs exigences.

jeudi 13 février 2020

Une mobilisation tenace, une colère croissante, et une orientation syndicale qui fait débat

Par Serge Goudard, le 2 février 2020 (Source : A l'encontre - La brèche)

Faire «pression» sur le gouvernement ou rompre avec un pouvoir prêt à tout pour imposer sa réforme des retraites? C’est une question qui est ouvertement posée alors que, face à une mobilisation toujours forte et une colère grandissante, Macron reste inflexible, combinant répression du mouvement social et multiples propositions de «dialogue» faites aux organisations syndicales.

Cette question prend d’autant plus d’acuité que s’est ouverte, le 30 janvier, la «conférence de financement» du prétendu déficit de l’actuel système des retraites: une conférence dont la tenue est en soi, par ses objectifs, contradictoire aux objectifs d’une mobilisation tenace, à la fois mouvante et diverse dans ses formes, exprimant une immense hostilité à l’égard de Macron et de son gouvernement.

RATP et SNCF: les travailleurs « suspendent » la grève (mi-janvier)


Le constat est unanime: la grève illimitée, engagée le 5 décembre à la RATP et à la SNCF, fut exceptionnelle par sa durée et joua le rôle de fer de lance de la mobilisation générale contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Mais l’épuisement finit par l’emporter, et c’est en vain que les grévistes du rail et du métro ont attendu l’entrée en grève continue d’autres secteurs professionnels.