Le congrès du SNUipp 78 s’est tenu les 21 mai 2019. Ci-dessous les deux motions défendues par les militants Émancipation :
Solidarité avec la mobilisation populaire en Algérie (adoptée)
Pour la rupture du dialogue social avec le gouvernement, Abrogation de la loi Blanquer ! Retrait du projet Dussopt et de réforme des retraites !
Depuis le 22 février, le peuple algérien s’est mobilisé d’abord contre le 5e mandat de Bouteflika et aujourd’hui pour en finir avec « le système », c’est-à-dire avec un système corrompu et antidémocratique permettant le pillage du pays par ceux que les Algériens appellent les « 40 voleurs ». Contre ce « système », dans toute l’Algérie se poursuivent des manifestations pacifiques ainsi que des appels à la grève.
Depuis le début de cette mobilisation, le pouvoir algérien a opéré plusieurs reculs tactiques, dont la mise à l’écart de Bouteflika. Mais le « système » reste en place contrairement à ce qu’exigent les manifestants qui contestent aujourd’hui la tenue d’élections le 4 juillet sous contrôle du pouvoir militaire.
Nous saluons cette mobilisation d’ores et déjà historique, apportons notre soutien à ce combat de tout un peuple, un soutien à l’exigence réaffirmée aujourd’hui d’en finir avec le « système » et ses manœuvres, et un soutien tout particulier aux salariés qui agissent pour construire un syndicalisme indépendant de l’appareil d’État.
Par ailleurs, force est de constater que le gouvernement français s’est d’abord tu quant à la situation ubuesque d’un gouvernement dirigé par l’ombre d’un président n’existant plus aux yeux des Algériens qu’au travers de ses portraits. Puis Macron a soutenu les reculs tactiques successifs du pouvoir en Algérie (par exemple, la tentative du « mandat 4+ ») et mis l’accent sur le fait que l’Algérie serait un « pays clé en Afrique et en Méditerranée ».
Ces manœuvres successives de Macron collant aux manœuvres successives du régime lui ont valu de la part des manifestants algériens une flopée de pancartes et de slogans hostiles.
Nous condamnons quant à nous cette connivence du pouvoir français avec le pouvoir corrompu algérien.
Le congrès du SNUipp 78 apporte son plein soutien au peuple algérien dans son combat contre le « système » et pour ses droit démocratiques, qui incluent notamment les droits à une activité syndicale indépendante du pouvoir.
C’est sur les bases ci-dessus indiquées que nous demandons l’arrêt de la répression en Algérie et la libération des emprisonnés politiques. Cette exigence est d’autant plus impérieuse que le général Gaïd Salah, le 20 mai s’est montré particulièrement menaçant à l’égard des manifestants.
POUR : 14
CONTRE : 0
Abstention : 2
Motion Emancipation
Plus d’un an et demi de concertations ont permis au gouvernement d’avancer vers le projet Dussopt qui participe à la destruction du statut de fonctionnaire, avec la suppression des commissions paritaires (CAP) : l’avancement, les mutations seront sous la coupe de l’employeur.
La concertation sur les retraites n’a qu’un seul but obtenir la caution des syndicats à l’entreprise de liquidation de cet acquis. La « pseudo valorisation » des enseignants est lié à la réforme des retraites.
Le SNUIPP 78 doit notamment exiger :
L’abrogation de la loi Blanquer, le retrait de loi sur la Fonction publique, le maintien des CAP,
Le retrait du projet de réforme Macron des retraites (maintien du code des pensions, retour à la retraite avec 37,5 annuités à 55 ou 60 ans et 75 % du dernier salaire).
La défense des revendications implique de cesser de cautionner la politique gouvernementale en participant aux concertations sur les réformes en cours et d’exiger que le SNUIPP intervienne auprès de la FSU en ce sens.
Solidarité avec la mobilisation populaire en Algérie (adoptée)
Pour la rupture du dialogue social avec le gouvernement, Abrogation de la loi Blanquer ! Retrait du projet Dussopt et de réforme des retraites !
Solidarité avec la mobilisation populaire en Algérie
Motion adoptée par le congrès SNUIpp des YvelinesDepuis le 22 février, le peuple algérien s’est mobilisé d’abord contre le 5e mandat de Bouteflika et aujourd’hui pour en finir avec « le système », c’est-à-dire avec un système corrompu et antidémocratique permettant le pillage du pays par ceux que les Algériens appellent les « 40 voleurs ». Contre ce « système », dans toute l’Algérie se poursuivent des manifestations pacifiques ainsi que des appels à la grève.
Depuis le début de cette mobilisation, le pouvoir algérien a opéré plusieurs reculs tactiques, dont la mise à l’écart de Bouteflika. Mais le « système » reste en place contrairement à ce qu’exigent les manifestants qui contestent aujourd’hui la tenue d’élections le 4 juillet sous contrôle du pouvoir militaire.
Nous saluons cette mobilisation d’ores et déjà historique, apportons notre soutien à ce combat de tout un peuple, un soutien à l’exigence réaffirmée aujourd’hui d’en finir avec le « système » et ses manœuvres, et un soutien tout particulier aux salariés qui agissent pour construire un syndicalisme indépendant de l’appareil d’État.
Par ailleurs, force est de constater que le gouvernement français s’est d’abord tu quant à la situation ubuesque d’un gouvernement dirigé par l’ombre d’un président n’existant plus aux yeux des Algériens qu’au travers de ses portraits. Puis Macron a soutenu les reculs tactiques successifs du pouvoir en Algérie (par exemple, la tentative du « mandat 4+ ») et mis l’accent sur le fait que l’Algérie serait un « pays clé en Afrique et en Méditerranée ».
Ces manœuvres successives de Macron collant aux manœuvres successives du régime lui ont valu de la part des manifestants algériens une flopée de pancartes et de slogans hostiles.
Nous condamnons quant à nous cette connivence du pouvoir français avec le pouvoir corrompu algérien.
Le congrès du SNUipp 78 apporte son plein soutien au peuple algérien dans son combat contre le « système » et pour ses droit démocratiques, qui incluent notamment les droits à une activité syndicale indépendante du pouvoir.
C’est sur les bases ci-dessus indiquées que nous demandons l’arrêt de la répression en Algérie et la libération des emprisonnés politiques. Cette exigence est d’autant plus impérieuse que le général Gaïd Salah, le 20 mai s’est montré particulièrement menaçant à l’égard des manifestants.
POUR : 14
CONTRE : 0
Abstention : 2
Motion Emancipation
Pour la rupture du dialogue social avec le gouvernement,
Abrogation de la loi Blanquer !
Retrait du projet Dussopt et de réforme des retraites !
Macron et sa politique sont largement rejetés, mais il ne concède rien sur le fond. Les atteintes fondamentales au statut des fonctionnaires (projet de loi Dussopt), la dislocation de l’Enseignement public (loi Blanquer et la mise en place des « cités éducatives »qui modifient en profondeur le système d’enseignement et le cadre national), la destruction du code des pensions (soit leur baisse drastique) sont ses priorités.Plus d’un an et demi de concertations ont permis au gouvernement d’avancer vers le projet Dussopt qui participe à la destruction du statut de fonctionnaire, avec la suppression des commissions paritaires (CAP) : l’avancement, les mutations seront sous la coupe de l’employeur.
La concertation sur les retraites n’a qu’un seul but obtenir la caution des syndicats à l’entreprise de liquidation de cet acquis. La « pseudo valorisation » des enseignants est lié à la réforme des retraites.
Le SNUIPP 78 doit notamment exiger :
L’abrogation de la loi Blanquer, le retrait de loi sur la Fonction publique, le maintien des CAP,
Le retrait du projet de réforme Macron des retraites (maintien du code des pensions, retour à la retraite avec 37,5 annuités à 55 ou 60 ans et 75 % du dernier salaire).
La défense des revendications implique de cesser de cautionner la politique gouvernementale en participant aux concertations sur les réformes en cours et d’exiger que le SNUIPP intervienne auprès de la FSU en ce sens.