La CA académique du SNES de Lyon s’est tenue le 24 juin 2019. Nous
publions ci-dessous les interventions des représentants Émancipation et
les motions défendues.
1ère partie : Retraites : retrait du projet gouvernemental (CA académique de Lyon)
2e partie
=>> C’est le cas de la mise en place annoncée de « cités éducatives », qui, selon un syndicat de la FSU, vont servir de « cheval de Troie pour la mise en place des EPLESF, car contrairement à ses dire, Blanquer n’y a pas renoncé. (cf. la motion ci-dessous).
Parmi les 80 territoires dans lesquels ces dispositifs devrait se mettre en place, on trouve des villes ou quartiers situés dans la Loire, l’Ain et le dans Rhône (Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape, Vénissieux, Saint-Fons, quartiers de Lyon 8e).D’ores et déjà, Gérard Collomb a annoncé que la Ville de Lyon élaborait le dossier de candidature au label d’excellence « Cité éducative » des quartiers des États-Unis, Langlet, Santy et Mermoz (Lyon 8e).
Soumises à une gouvernance locale (principal d’un collège, représentant du préfet, cadre de la collectivité territoriale), l’éducation ne reposerait plus sur les programmes nationaux mais sur les contrats de ville avec leur « volet éducatif », les projets de réussite éducative (PRE). Ce qui se profile, c’est l’organisation d’une école à la carte, variable d’un territoire à un autre.
Dans ces « cités éducatives » (autrement dit l’école du socle), la mise en réseau des écoles autour du chef d’établissement d’un collège (ce qui était prévu pour les EPLESF) sera la règle et permettra une mutualisation des moyens (échanges de services entre le premier et le second degré). Ces « cités éducatives » serviront « de cheval de Troie pour la mise en place des EPLESF », et permettront à l’État « de se désengager ».
Sous couvert de « meilleure collaboration », les équipes pédagogiques se verront soumises aux « partenaires » (parents, collectivités, acteurs économiques et sociaux, associations…), avec appel au bénévolat, et un quasi effacement des limites entre scolaire et périscolaire… Avec le pilotage selon les résultats, les enseignants seront soumis à l’application du projet, et le salaire au mérite en découlera facilement…
Attachée à la défense du cadre national de l’enseignement public et à la défense des acquis statutaires des personnels, la CA académique du SNES se prononce contre la mise en place de « cités éducatives » dans l’académie. Elle décide d’intervenir en ce sens auprès des collectivités territoriales pressenties, d’informer largement les personnels et d’organiser l’action unitaire pour mettre en échec ces projets. La CA du SNES décide de faire connaître publiquement ces positions.
(U&A a voté contre ; EE : abstention)
3e partie :Jeunes étrangers sans famille : protection de l’enfance et scolarisation
1ère partie : Retraites : retrait du projet gouvernemental (CA académique de Lyon)
2e partie
Combattre toute la politique scolaire de Blanquer
Combattre l’offensive de Blanquer, l’application de sa réforme, implique de commencer par informer l’ensemble des collègues de la façon dont elles se déclinent dans l’académie. Car chaque mesure particulière est un élément de l’offensive nationale de dislocation de l’Enseignement public.=>> C’est le cas de la mise en place annoncée de « cités éducatives », qui, selon un syndicat de la FSU, vont servir de « cheval de Troie pour la mise en place des EPLESF, car contrairement à ses dire, Blanquer n’y a pas renoncé. (cf. la motion ci-dessous).
Motion Émancipation : retrait des projets de « cités éducatives »
Issu du plan Borloo, le projet de « cité éducatives » s’articule à la réforme Blanquer « Pour une école de la confiance » et au projet Dussopt de réforme de la Fonction publique.Parmi les 80 territoires dans lesquels ces dispositifs devrait se mettre en place, on trouve des villes ou quartiers situés dans la Loire, l’Ain et le dans Rhône (Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape, Vénissieux, Saint-Fons, quartiers de Lyon 8e).D’ores et déjà, Gérard Collomb a annoncé que la Ville de Lyon élaborait le dossier de candidature au label d’excellence « Cité éducative » des quartiers des États-Unis, Langlet, Santy et Mermoz (Lyon 8e).
Soumises à une gouvernance locale (principal d’un collège, représentant du préfet, cadre de la collectivité territoriale), l’éducation ne reposerait plus sur les programmes nationaux mais sur les contrats de ville avec leur « volet éducatif », les projets de réussite éducative (PRE). Ce qui se profile, c’est l’organisation d’une école à la carte, variable d’un territoire à un autre.
Dans ces « cités éducatives » (autrement dit l’école du socle), la mise en réseau des écoles autour du chef d’établissement d’un collège (ce qui était prévu pour les EPLESF) sera la règle et permettra une mutualisation des moyens (échanges de services entre le premier et le second degré). Ces « cités éducatives » serviront « de cheval de Troie pour la mise en place des EPLESF », et permettront à l’État « de se désengager ».
Sous couvert de « meilleure collaboration », les équipes pédagogiques se verront soumises aux « partenaires » (parents, collectivités, acteurs économiques et sociaux, associations…), avec appel au bénévolat, et un quasi effacement des limites entre scolaire et périscolaire… Avec le pilotage selon les résultats, les enseignants seront soumis à l’application du projet, et le salaire au mérite en découlera facilement…
Attachée à la défense du cadre national de l’enseignement public et à la défense des acquis statutaires des personnels, la CA académique du SNES se prononce contre la mise en place de « cités éducatives » dans l’académie. Elle décide d’intervenir en ce sens auprès des collectivités territoriales pressenties, d’informer largement les personnels et d’organiser l’action unitaire pour mettre en échec ces projets. La CA du SNES décide de faire connaître publiquement ces positions.
(U&A a voté contre ; EE : abstention)
3e partie :Jeunes étrangers sans famille : protection de l’enfance et scolarisation