vendredi 24 avril 2020

Nationalisation indispensable de FAMAR LYON afin de répondre aux besoins sanitaires



La société FAMAR LYON, basée à St Genis Laval, sous-traitante de l’industrie pharmaceutique employant un peu plus de 250 salariés, risque une fermeture si aucune reprise n’est présentée au Tribunal de Commerce.

C’est la seul usine à délivrer le marché français en NIVAQUINE (Chloroquine sulfate).  
L’usine est  aussi enregistrée par les autorités françaises pour fabriquer l’antibiotique à base d’Azithromycine, molécule utilisée en association avec l’Hydroxychloroquine par l’équipe du professeur Raoult, pour combattre le Covid-19.

Les pénuries de médicaments vont venir s’ajouter à celles des masques et des tests, si aucune réaction rapide n’est mise en place.

Signez la pétition(CGT FAMAR LYON / UL CGT OULLINS / UD CGT 69 / FNIC CGT 69)   https://nationalisationfamar.wesign.it/fr



Sur le site Émancipation Lyon 69
 Confinés mobilisés : des mesures pour l’hôpital public - Crise sanitaire : un « scandale d’État »


Discriminer la population selon l’âge : Un projet anti-démocratique, mortifère et imbécile… vite retiré… mais en partie seulement

vendredi 10 avril 2020

Loi "d'urgence sanitaire" - L'analyse de Richard Abauzit : BAS LES MASQUES ! (3)


BAS LES MASQUES ! (3)
MACRON n’a pas menti ! Le jour d’après ne sera pas le jour d’avant, ce sera pire.
· « Plus vite, plus fort » a-t-il asséné à Mulhouse pour crier son soutien aux gens de peu, à ceux qui n’étaient « rien » il y a peu, et célébrés comme « héros ». Oui, plus vite plus fort...dans la même direction : la rédaction des projets d’ordonnances est si limpide, pour une fois, urgence oblige sans doute, que l’objectif, l’unique, de ces ordonnances tient en un mot : « TRAVAILLEZ ! ».
 Le retour au XIXème siècle et à une économie de plantations, y est bien illustré par le sort réservé aux salariés agricoles. Ceux qui ont toujours été les derniers à bénéficier des conquis sociaux (les 40h de 1936 en 1974, le SMIG de 1950 en 1968...) et les premiers à étrenner les régressions (en 1981, par accord national étendu par le ministère de l’agriculture, un employeur pouvait imposer à un salarié agricole de travailler 12 h par jour pendant 12 jours consécutifs).
 Pour la production agricole et agro-alimentaire, l’article 6 du projet d’ordonnance permet aux employeurs d’imposer un travail de 12 heures par jour. Pour le repos quotidien, jusqu’ici au minimum de 11 heures, l’employeur pourra imposer un repos limité à 9 heures (par exemple, le salarié terminant son travail à 23h peut être tenu de reprendre à 8 heures). Et pour la semaine, l’employeur pourra l’obliger à travailler 48 heures par semaine, en moyenne, sur une période de...12 mois ! A perpétuité donc.
 La raison de la différence avec les autres salariés, qui vont se voir imposer également les 48h en moyenne, mais sur une période de 12 semaines, c’est d’une part que le rapport de forces dans l’agriculture est depuis longtemps proche de zéro et que les organisations patronales pensent qu’il n’y aura pas de difficultés à faire accepter ces conditions d’esclaves aux salariés appelés par centaines de milliers à venir remplacer les étrangers que le coronavirus va empêcher de venir en bénéficier.
                                 ---------------------------------------------------------
                                                 Revue de détail des contours du jour d’après le mois de mars 2020

Jusqu’au 31décembre 2020, pour l’instant,
 1/ Les employeurs pourront imposer une durée moyenne de travail de 48 h par semaine sur une période quelconque de douze semaines consécutives.  Pire pour l’agriculture et l’agro-alimentaire, les employeurs pourront imposer ces 48 h en moyenne sur toute l’année ! Le tout sous couvert de la « continuité de la vie sociale et économique » :

Loi d'urgence sanitaire - L'analyse de Richard Abauzit : BAS LES MASQUES (2)



BAS LES MASQUES (2)
Cette loi comporte une partie dite « sanitaire » mais qui a de lourdes conséquences sur le droit des salariés et plus largement sur les libertés fondamentales. L’autre partie dite « économique » permet de vérifier que le seul souci du gouvernement est que les travailleurs travaillent et que les (gros) employeurs profitent. Quoi qu’il en coûte. 

 Cette loi comporte une partie dite « sanitaire » mais qui a de lourdes conséquences sur le droit des salariés (notamment la grève et le droit de retrait) et plus largement sur les libertés fondamentales (circuler, manifester, se réunir). L’autre partie est dite « économique », elle permet de vérifier que le seul souci du gouvernement est que les travailleurs travaillent et que les (gros) employeurs profitent. Quoi qu’il en coûte.

                                                      Principaux points avec les extraits correspondants de la loi.

1/ Définition large et à discrétion (par décret simple, quand il veut et où il veut) du gouvernement pour le déclenchement de l’ « urgence sanitaire :
« Catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population » ; « L’état d’urgence sanitaire est déclaré par décret en conseil des ministres pris sur le rapport du ministre chargé de la santé » ; « Ce décret motivé détermine la ou les circonscriptions territoriales à l’intérieur desquelles il entre en vigueur et reçoit application ».  (articles L.3131-20 et 21 du code de la santé publique)

lundi 6 avril 2020

Face au refus du Conseil d'Etat de réquisitionner l'industrie : Appel à témoins

On manque de tout dans les hôpitaux...

Pour faire face à la pénurie, la direction générale de la santé autorise les hôpitaux à laver les surblouses à usage unique en respectant certaines consignes.

https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/05/la-dgs-recommande-t-elle-aux-soignants-de-reutiliser-les-blouses-a-usage-unique_1784237

Communiqué de presse Face au refus du Conseil d'État d'ordonner au Premier Ministre de réquisitionner l'industrie, la coalition (Collectif Inter-Hôpitaux, collectif Inter-Urgences...) lance un appel aux témoins et lanceurs d'alerte pour documenter la pénurie de matériels médicaux.

Flèche vers la droite
Envoyer sur temoignage.penuries.covid19@gmail.com

https://pbs.twimg.com/media/EUr8WcUWsAApWDh?format=jpg&name=medium

suite ci-après